Semaine de prière pour l'unité des chrétiens
du 18 au 25 janvier 2020
Ecoutons ensemble la Parole, avec la 1ère lecture (Actes 27,18 – 28,10).
Luc raconte ici le dernier voyage de l’apôtre Paul qui se rend à Rome pour y prêcher l’Evangile. Il voyage non en homme libre, mais en tant que prisonnier qui va comparaitre devant César. La traversée est scabreuse depuis le début (Actes 27), vents contraires, puis plus de vent (!), navigation dangereuse et longue tempête qui laisse présager le pire… ! et c'est le naufrage sur une île inconnue…
Les hôtes, les gens originaires de l’île, qui accueillent avec bienveillance ces étrangers naufragés que sont Paul et ses compagnons d’infortune, se retrouvent eux-mêmes, en fin de récit, accueillis par Paul. Celui-ci guérit, accueille avec bienveillance ceux qui sont vulnérables, malades… (Actes 28 v.8-9). « Les autochtones » en retour leur témoignent encore une aide très concrète, (v.10). Les accueillants sont accueillis à leur tour, il y a réciprocité… Ne serait-ce pas ainsi que « va la vie du Royaume de Dieu » ?
Puis la lecture de l’Évangile (Marc 16, 14-16 19-20).
Marc relate une apparition de Jésus à ses disciples, à qui il reproche leur incrédulité mais il les envoie quand-même sur les chemins du monde annoncer la Bonne Nouvelle.
Le Temple était bien rempli en ce soir de prières lors de la semaine pour l'Unité des Chrétiens. Des visages connus parce que croisés régulièrement dans le doyenné. Des visages inconnus ou peu connus parce que rares sont les moments où !'on peut croiser nos frères protestants. Mais une même foi, un même Dieu… une même bible. C'est toujours émouvant d'ouvrir notre même Livre de la Parole, d'entendre ensemble cette histoire sainte qui nous est commune. Et particulièrement ces deux textes qui nous appellent à l'accueil, la confiance, l'ouverture à l'autre. Embarquer avec St Paul, lu ce soir-là, nous fait comprendre que la seule chose qui importe c’est que nous soyons tous sauvés, peu importe le bateau, certains savent nager, d’autres prendront des planches, d’autres des épaves du bateau… est-ce que ce bateau n’est pas un peu notre Eglise ou nos Eglises ?
Un moment de grâce, osons le dire.
Un grand merci à l'équipe œcuménique du doyenné de Douai qui propose régulièrement ces rencontres.